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CAHIERS MÉTAPSYCHIQUES ESOTERIQUES ET TRADITIONNELS. TROISIÈME ANNÉE - NUMERO 12

SCIENCES MÊTAPSYCHIQUES

sous la direction du V B. de CRESSAC-BACHELERIE, Ingénieur E. C. P.

Nouvelles recherches sur l'Effet psychocinétique

L'A.F.E.M. a, on le sait, consacré tous ses efforts, durant les années 1945-1946, à la démonstration expérimentale de la télépathie (*) à l'aide d'expériences statisques systématiques, et, avec le même procédé, à la mise en évidence de l'effet psychocinétique, défini par le professeur Rhine, à l'aide de dés spéciaux culbutants sur un plan incliné et surtout au moyen de l'appareil à gouttes et à couteau, imaginé et construit par M. Chevalier, Ing. E. C. P. (**).

(*) V. Sciences Métapsychiques 1946 (N I et II), 8, me Rouge-mont, Paris.
(**) V. Cahiers Métapsychiques 1950 (N° 4). 1951 (N° 5-6-S). 195S (N° 9).

Les résultats remarquables ainsi obtenus — nos lecteurs ont pu s'en convaincre — ont présenté un intérêt absolument majeur. Ceux-ci nous ont même paru tellement encourageants que, dès l'issue de son premier programme et après les vérifications nécessaires (*), le Comité les Etudes de l'A.F.E.M. a aussitôt décidé de poursuivre son effort dans le même sens en y apportant un surcroît de précision aussi élevé que possible.

(*) V. Cahiers Métapsychiques 1951 (N° 7).

Une première tentative avait été faite, au cours de l'année 1961-52, suivant la proposition d'un ancien collaborateur, dont nous avons donné le détail. Malheureusement, le projet, médiocrement étudié, a dû, après des mois de vaines tentatives pour obtenir un réglage acceptable et une précision suffisante, être abandonné définitivement et sans espoir, sans nous avoir permis la moindre expérience.

Toutefois, l'idée d'apporter une précision supplémetaire à, nos précédentes expériences, à l'aide d'un comptage électronique, devait, malgré ce cuisant échec, porter ses fruits. Devant notre embarras, l'un de ceux qui s'étaient penchés avec le plus de dévouement, de compétence et d'intérêt sur nos difficultés, M. Biron, Ing. E.S.E., a bien voulu repenser à notre problème, et, apres plusieurs semaines de travail, a été assez heureux pour nous présenter un premier appareil, construit par ses soins, capable d'en apporter la solution technique. Apres quelques tâtonnements et quelques améliorations de divers détails, la construction définitive d'un second appareil de recherches était aussitôt mise en route pour être terminée, cette fois, en octobre 1952, pour une utilisation immédiate.

Nous pensons que tous les métapsychistes et même tous les techniciens, métapsychistes en puissance, ne jugeront pas sans intérêt de connaître sur quels principes, suivant quelles méthodes et avec quels instruments, nos expériences à intervenir vont être désormais conduites.

Cela, évidemment, sans aucunement préjuger des résultats à en attendre, ni des modifications susceptibles d'intervenir dans la suite.

I. — PRINCIPES ET METHODES

Nombreuses sont les personnes, techniciens avertis ou métapsychistes supposés l'être, qui se sont étonnées de voir l'A.F.E.M. consacrer le plus clair de ses activités à des études strictement statistiques des phénomènes metapsychiques.

On peut dire que, en général, ces méthodes ont été médiocrement comprises et les résultats obtenus incoraplôtement appréciés.

Tous ces travaux, en effet, ont été basés sur des notions puisées dans le « calcul des probabilités », peu familières au grand public, ce pourquoi il ne convient guère de se montrer surpris de voir celui-ci les bouder quelque peu. A l'occasion des nouvelles recherches de l'A.F.E.M. sur l'effet psychocinétique, étayées comme les précédentes sur des données statistiques, il ne nous a pas paru sans intérêt de donner à nos lecteurs quelques explications complémentaires, claires et détaillées, sur les méthodes employées, destinées à faire mieux saisir à chacun le caractère hautement objectif et précis des résultats expérimentaux, au sens le plus strict du terme, obtenus avec ces procédés.

Non seulement les réfractères délibérés à l'égard des mathématiques, mais aussi de nombreux techniciens, pourront trouver beaucoup à gagner à fréquenter davantage ces concepts, réputés étranges, du « probable » et du« hasard ». — Motif de ces expériences. Quelle est donc la nouvelle et impérieuse raison, invoquée par certains métapsychistes, capable de motiver des expériences statistiques, longues, fastidieuses et compliquées?...

C'est uniquement parce que les sujets capables de produire des phénomènes métapsychiques, en général, et psychocinétiques microscopiques, en particulier, sont rarissimes.

S'il en était autrement, c'est-à-dire si de tels sujets

I étaient nombreux, il suffirait de placer l'un d'eux devant un peson sur le cadran duquel on lirait immédiatement l'action psychocinétique exercée. On mesurerait l'action psychocinétique comme on mesure l'action musculaire.

Mais ce n'est pas possible.

On se trouve donc en présence du dilemme suivant :

— Ou bien se contenter d'observer les sujets psychocinétiques puissants c'est-à-dire se contenter d'expériences rarissimes qui, en raison de cette extrême rareté, sont contestées parce que dépourvues de caractère scientifique.

— Ou bien instituer des expériences qui peuvent être faites n'importe où, et n'importe quand, mais se contenter d'observer les forces psychocinétiques extrêmement faibles dont il semble que presque tout le monde soit doué.

On est ainsi conduit à chercher à observer et mesurer des forces extrêmement faibles.

II. — Observation de forces très faibles.

Deux procédés :

Observation directe. — Elle nécessiterait l'emploi d'appareils d'une sensibilité telle que les actions parasites inévitables, même rendues très faibles, y produiraient des effets de l'ordre de ceux produits par les forces psychocinétiques à mesurer, ce qui rendrait cette mesure impossible.

Observation indirecte. —. Elle consiste à accepter ces inévitables fluctuations (tout en cherchant, bien entendu, à les réduire au minimum), puis à les éliminer finalement en opérant sur un grand nombre d'expériences.

On est ainsi conduit à des problèmes de probabilité.

On sait que ces problèmes sont traités d'après la théorie de Laplace-Gausse qui permet de déduire de phénomènes de hasard comportant parfois une vaste amplitude de variation des conclusions d'une précision extrême desquelles toute variation appréciable est éliminée. Sans nous perdre dans des opérations compliquées, prenons comme exemple simple celui de l'étude de la perfection de fabrication d'une pièce de monnaie.

Jouons avec cette pièce de monnaie, supposée parfaite et entièrement symétrique 10.000 parties de chacune 100 jets « à pile ou face ». Nous obtiendrons, à très peu de chose près :

16

parties donnant

36

fois face

45 108

736

798 736

» » » »

« »

(maximum) »

» »

38 40

48 50 52

»

»

» »

Ce qui se représente par la courbe fig. 1. Supposons que nous voulions vérifier si la pièce est bien homogène et s'il n'y a pas une légère surcharge sur une face, nous n'aurons qu'à recommencer les expériences ci dessus avec la pièce douteuse, et si cette pièce est effectivement dissymétrique, nous obtiendrons une courbe (différente, et, de la comparaison des deux courbes la

THÉORIE DES PROBABILITÉS NOUS PERMETTRA DE CALCULER LA SURCHARGE AVEC UNE TRÈS GRANDE PRÉCISION.

III. — Applications Métapsychiques.

C'est cette méthode statistique, qu'après avoir essayé la méthode directe (magnétomètre de Fortin etc.) on préfère aujourd'hui. C'est celle que l'éminent docteur Rhine, professeur à la Duke University emploie systématiquement dans ses expériences désormais mémorables.

IV. — Application aux appareils à gouttes.

Cette application est l'emploi textuel de la comparaison des deux courbes de probabilité.

On établit la courbe de probabilité (fig. 2), hors de la présence de tout sujet, en faisant un grand nombre d'expériences pour chaque position de l'appareil enregistreur (cellule photo-électrique, par exemple), en portant en abscisses les positions successives de l'appareil enregistreur et en ordonnées le pourcentage d'enregistrement. Trait plein W X Y Z).

On place ensuite, devant l'appareil à gouttes, un sujet qui tente, par la seule action de son psychisme, de dévier les gouttes de la verticale dans leur chute et on recommence la courbe en faisant varier les positions de l'appareil enregistreur comme précédemment. Si l'expérience a réussi, on obtient une courbe différente, ce qui, en application de la théorie rigoureusement classique des probabilités permet d'affirmer scientifiquement qu'une action a été produite, et éventuellement, par l'importance de son décalage avec la première courbe, de mesurer l'importance de cette action. (Trait pointillé N 0 P Q).

En pratique, on n'opère pas exactement ainsi, car cela serait beaucoup trop long.

On se contente d'opérer sur un seul point M de la courbe de probabilité, judicieusement choisi, c'est-à-dire choisi tel qu'a une action psychocinétique donnée, c'est a-dire a un déplacement horizontal de la goutte donnée corresponde la variation la plus grande du pourcentage d'enregistrements observé. Ce point est évidemment celui correspondant à 50 % d'enregistrement. Soit, en effet, le même déplacement de la goutte d, d'une part au voisinage du point « 50 % », et d'autre part au voisinage du point « 100 % », on voit immédiatement que la variation du pourcentage d'enregistrement v' est supérieure à v (V. fig. 2).

Les expériences seront d'autant meilleures que v' sera plus fort, donc que la pente de la courbe sera elle-même plus forte, donc, enfin, que la grosseur, forme et chute des Les sera plus régulière, et les influences perturbatrices mieux éliminées.

V. — Sensibilité de l'appareil.

Si, sur la courbe en cloche d'étalonnage de l'appareil utilisé dans nos recherches sur l'effet psychocinétique, approximativement représentée sur la fig. 2 par le trait plein WXYZ, on assimile les parties courbes à leurs tangentes, la courbe devient le trapèze ABOI). Supposons, par ailleurs, que, sous l'effet d'une force quelconque, la goutte en chute libre soit constamment déplacée d'une distance x par rapport à l'appareil enregistreur. On constaterait évidemment le môme résultat si l'on déplaçait l'appareil lui-même de la même distance x. sans exercer aucune influence sur la goutte.

Supposons maintenant que ce déplacement ait eu pour effet d'augmenter (ou de diminuer) de 1 % le nombre des enregistrements de l'appareil électronique décrit ci-dessous. En examinant le trapèze ABCD, nous voyons, d'autre part (fig. 2) que la diagonale AB représente une variation des enregistrements de 0 à 100 correspondant à un déplacement réel indiqué sur la figure par la distance AB'. On peut donc en conclure que le décalage, correspondant a 1 %, ci-dessus désigné car x. est ésral à

Comme il nous faut tenir compte du coefficient d'amplification de l'appareil pour connaître, en fait, cette distance réelle, si nous désignons celui-ci par a, le déplacament obtenu réellement n'est plus que :

Essayons, maintenant, sur ces données, de nous faire une idée de la précision susceptible d'être obtenue avec notre appareil à gouttes, tel qu'il a été construit.

En premier lieu', nous remarquerons que celle-ci dépend essentiellement de la longueur AB. La courbe d'éta-

lonnage de l'appareil nous permet, d'ores et déjà de constater que cette distance est dès à présent de l'ordre de 5 à 6 c/m. Il serait théoriquement tout à fait possible de la diminuer sensiblement. On pourrait, par exemple utiliser la lumière froide, une chute de gouttes dans le vide et un ajutage d'écoulement encore plus précis que celui adopté (*).

(*) Toutes ces dispositions de perfectionnements ont déjà été étudiées et sont d'ores et déjà l'objet de nos préoccupations. Elles pourront être réalisées dès que le premier cycle d'expériences, actuellement en cours, nous aura donné une première analyse du phénomène.

En attendant, nous pourrons poser :

AB' = 5 c/m

Or, l'agrandissement par l'appareil optique est de 3 a 400 m/m pour une ouverture d'entrée de la cellule de 2 m/m. On a donc une amplification de :

Opérant sur des statistiques, cette sensibilité permet donc par la variation de 1 pour cent du pourcentage d'en registrements, de déceler une action moyenne correspondant à un déplacement horizontal de la goutte de 1 trois cent cinquantième de millimètre, soit 0,0029 m/m.

La perfection absolue correspondrait, bien entendu, a une variation de 100 % du pourcentage d'enregistrement pour un déplacement de la goutte, si faible soit-il.

Alors il n'y aurait plus lieu de parler de pourcentage ni de statistiques, car une seule goutte suffirait à prouver et mesurer l'action psychocinétique exercée.

Disons enfin qu'une objection pourrait se présenter a l'esprit : pourquoi tant de complications puisqu'il existe des microscopes qui permettent de voir des déplacements beaucoup plus faibles que celui de 1 centième de millimètre ? Réponse : parce que, si le microscope possède un très fort grossissement, l'objet qu'on peut mettre dans le champ de l'objectif doit être de très faibles dimensions (beaucoup plus faibles que celle d'une goutte) ; dès lors ces très faibles dimensions sont peu favorables aux prises d'une action métapsychique. D'autre part, dans les appareils à gouttes, l'action horizontale s'exerce sur un objet soustrait à tout frottement (autre que celui de l'air) ; enfin la déviation observée est la résultante cumulée d'une action qui a pu s'exercer pendant toute la durée de la chute de la goutte.

II. — DESCRIPTION DE l'APPAREIL.

Le nouvel appareil a donc pour but, d'une part, de contrôler les résultats obtenus pendant les campagnes 1049-1950 et 1950-1951 avec l'appareil à gouttes à couteau, et, d'autre part, de rendre possible une analyse plus fine des résultats obtenus à l'aide d'un système mixte optique et électronique.

L'appareil à couteau ne permettait, en effet, que la constatation d'un résultat global portant sur la chute de 5 à 600 gouttes environ, tandis que le présent appareil permet, en principe, de suivre l'action psychocinétique aufur et à mesure de sa production, d'établir une courbe qui enregistre l'évolution et même, pour certaines conditions, d'en mesurer exactement l'intensité. L'appareil comprend trois parties : 1°) Un appareil producteur de gouttes : 2°) un appareil optique ; 3°) un appareil électronique.

Appareil producteur de gouttes (Fig. 3)

Il est du même type que celui employé dans l'appareil a couteau (*), mais avec quelques perfectionnements supplémentaires apportés par M. Chevalier à sa première version. (V. fig. 3).

L'ajutage d'écoulement E est relié par un tube flexible F au réservoir R placé sur le couvercle de l'appareil. Deux robinets r et r' permettent de régler la cadence de chute des gouttes.

L'ajutage du type utilisé précédemment est fixé à une tige verticale T solidement maintenue par un boulon B, et comportant des perforations échelonnées qui permettent de régler la hauteur de chute de la goutte.

Le liquide employé a donné, à nouveau, lieu à plusieurs essais.

(*) Voir Cahiers Métapsychiques N° 5.

Celui finalement adopté est également une huile minérale opaque bien définie.

L'ensemble est enfermé dans une cage comportant les fenêtres vitrées V nécessaires pour le passage des rayons lumineux, ainsi que pour l'observation. La goutte est ainsi parfaitement soustraite à l'action perturbatrice des courants d'air extérieurs.

L'intérieur de l'appareil est éclairé par une lampe enfermée dans un abat-jour profond.

L'appareil est posé sur un fort et lourd bâti et sur une épaisse semelle de plomb très lourde pour éviter toute vibration.

Appareil Optique (Fig. 3)

Il comporte: 1°) un fort projecteur optique 0, muni d'une lentille formant condensateur G, réglé de telle sorte qu'il concentre la lumière émise par une ampoule A sur la goutte à observer G.

Cette dernière se présente en arrière d'un bon objectif de projection qui en donne, à une dislance, appropriée, une image I agrandie de 3 à 400 fois.

Appareil Electronique (Fig. 4)

A l'emplacement où l'image est mise au point se trouve une cellule photo-électrique P munie d'un capot noir avec une petite ouverture p de 2 m/m.

Un amplificateur à thyratron T produit un « toc, » chaque fois que la cellule est privée de lumière, c'est-à-dire chaque fois que l'image sombre et agrandie de la goutte passe devant la cellule.

Si l'ouverture p de la cellule est placée tangentiellement au bord de l'image, un déplacement de 2 m/m, de cette dernière suffit pour obturer la cellule ; comme il s'agit d'une image agrandie d'environ 350 fois, cela correspond à un déplacement véritable de la goutte de 2/350, soit l/175e de la goutte véritable. L'appareil permet donc une haute précision (v. ci-dessus).

Une cellule signalisatrice du type classique S (v. fig. 3) est placée dans l'appareil émetteur de gouttes en face et légèrement au-dessous de la partie inférieure de l'ajutage et produit un « toc » chaque fois qu'une goutte tombe (*). Ce « toc » (qui correspond à toutes les gouttes sans exception) sera réalisé d'une hauteur sonore différente de celui produit par l'amplificateur de la cellule qui enregistre les fluctuations de l'image de la goûte arrivée au bout de sa chute après avoir éventuellement subi l'action psychocinétique.

Indépendamment de toute action psychocinétique, et, si bon que soit le réglage de l'appareil, la goutte subit des fluctuations de hasard. Si l'on étudie ces fluctuations, on arrive à une courbe du genre de celle représentée flg. 2 où ces fluctuations se traduisent par l'inclinaison des parties WX et YZ de la courbe. (Si les fluctuations n'existaient pas, ces parties seraient verticales).

Si nous opérons au point M correspondant à environ 50 % d'occultations et si, sur une feuille de papier quadrille nous traçons un trait de longueur L chaque fois qu'une goutte tombe («toc» de la cellule signalisatrice) et un trait de longueur 2 L chaque fois que, en plus, la cellule observatrice est occultée (« toc » simultané des deux cellules), nous obtiendrons un graphique du genre de celui indiqué ci-contre (flg. 5) sur lequel on observe l'évolution du phénomène.

En établissant hors la présence de tout sujet un certain nombre de ces graphiques, puis en recommençant après avoir placé un sujet actif devant l'appareil, on obtient deux séries de graphiques.

Il est permis d'espérer que la comparaison de ces deux séries de graphiques permettra une analyse fine des actions éventuellement produites.

L'appareil permettra ultérieurement d'étudier des actions diverses : actions à distance, polypsychiques, etc. G. Chevalier et B. de Cressac, Ingénieurs E.C.P.

(*) Un observateur attentif peut, sans inconvénient, remplacer cet appareil de signalisation en produisant lui-même, artificiellement, le « toc » nécessaire.

A propos des réactions de la matière vivante (*)

La conférence que j'ai faite le 21 avril 1951 avait pour principal objet d'établir un rapport entre la biologie et la physique en tant que cette dernière s'intéresse à l'énergétique. Notre exposé comprenait trois partie : A — Vues d'ensemble ; B. — Considérations de principe ; G — Donnees expérimentales. A. — Esquisse des vues d'ensemble actuelles sur les mécanismes biologiques mis en jeu pour réaliser l'unité fonctionnelle d'un organisme cellulaire. L'état actuel des sciences positives permet d'inférer que tout ce que nous pouvons connaître se ramène à des formules d'énergétiques. En effet, l'essence même de la vie, c'est le mouvement; la matière n'est que la base matérielle indispensable pour exister.

C'est donc à un large effort de synthèse que nous sommes conviés, pour aboutir à l'esquisse d'une théorie d'ensemble portant sur des phénomènes présentant un caractère global qui rend difficile l'analyse méthodique des moyens d'action mis en jeu. Il s'agit toujours de po-tentiels très faibles sur la nature desquels tous les auteurs ne sont pas d'accord actuellement. Il se pose des problèmes d'interactions des systèmes excitables qui sont aussi excitateurs, et ces problèmes d'interactions sont compliqués a cause du grand nombre des éléments disons qu'il est actuellement démontré par les physiologistes que les phénomènes les plus intéressants sont tous d'origine ce!lutaire; les phénomènes électriques d'origine non cellulaire sont tous d'importance secondaire. L'énergie qui entretient le fonctionnement des organismes vivants a sasource exclusive, suivant les physiologistes, dans les phénomènes décrits sous le nom de bio-électrogénèse, c'est-à-dire, dans l'énergie chimique potentielle emmagasinée dans la substance organique.

(*) Extrait d'une conférence faite le 21 avril 1951.

Sa mise en œuvre se traduit par des phénomènes complexes, des chaînes de réactions couplées, en passant par un certain nombre d'intermédiaires chimiques, de phénomènes électriques et d'un processus de force électromotrice, en partant d'un influx nerveux. Les enseignement qui sont donnés sur la structure et sur la nature des forçes mises ne jeu peuvent fournir un élément appréciable d'information quant au mécanisme de ce pouvoir régulateur général de l'organisme que nous obtenons dans technique bio-cinétique que nous avons désignée sous le vocable de « Virtualisation manifestée », en partant d'un point d'hyperesthésie de la surface cutanée.

Cette technique met en évidence que la réponse de l'organisme, ou la libération d'énergie est indépendant du stimulus, de l'action de déclanchement qui peut etre minime ; l'organisme agissant comme un relais. Le potentiel d'action qui en découle est un témoin électrique d'une propriété de la matière vivante de réagir par une réponse qui lui est propre qui est l'irritabilité protoplasmique. L'irritabilité normale est ce que l'on appelle excitabilité qui implique la libération d'énergie en réserve sous forme chimique.

Il nous paraît important de souligner que l'action de détente que nous obtenons est suivie d'un phénomene d'hypertonus qui semble correspondre à une remontée du potentiel général d'énergie, se traduisant par une perception d'euphorie. Elle nous donne le reflet des variations de l'évolution diathésique de l'organisme et de son retour à la normale. Le mécanisme régulateur qui s'instaure semble indiquer qu'il n'est pas certain que le second principe de la thermo-dynamique régisse tous les phénomene conditionnant la vie. Il n'y a pas à proprement parler une infraction au principe de Garnot-Clausius, qui est une évolution énergétique dans le sens de la dégradation. La quantité utilisable d'énergie serait supérieure à celle mise en oeuvre à son origine.

B. — Considérations doctrinales.

Les principes essentiels par lesquels nous nous propose sons d'expliquer les faits expérimentaux sont que le corpe doit être considéré : 1° comme lié au milieu dans lequel il vit. 2° comme, à l'intérieur de cette liaison, constituant un réalité d'ensemble globale, dont les éléments rëagissent les uns sur les autres, sans qu'on puisse être assuré, au moins dans l'état actuel de la science, que telle excitation entrainera toujours dans l'avenir la même réaction. Il existe donc une action réciproque de la sphère neuro-végetative et de la sphère neuro-animale. Pour le physiologiste, cette corrélation se réalise par la disposition des connecteurs nerveux, soit que les sensations nées du monde extérieur (action du « circumfusa » ) se réfléchissent au niveau des organes de la vie végétative et se traduisent par des réactions des organes effecteurs, soit que des sensations au niveau des viscères, se réfléchissent au niveau des organes réactionnels de la vie de relation. Dans les études sur le fonctionnement du système nerveux ; dans la neuro-physiologie des fonctions, notamment, il est fait allusion à la science des gouvernes, désignée sous le nom de Cybernétique, par Norbert Wiener. Le sens kinesthésique des directions automatiques a fait l'objet de nombreux exposés ; ils aident, par une représentation mécanique, à la compréhension de certains mécanismes physiologiques complexes ; qu'il s'agisse de la notion de feedback, ou alimentation en retour, de circuits réverbérants, pour faire comprendre les phénomènes de régulation, etc.. Tous ces systèmes paraissent posseder une certaine autonomie qui n'a cependant rien de comparable à un organisme humain, dans lequel le psychisme intervient dans les systèmes de neurones. A la question de savoir si la différence entre un cerveau humain et une mémoire artificielle, eu égard à leur processus de fonctionnement, tenait seulement à la quantité des connections du cerveau humain, ou s'il y avait dans cedernier quelque chose de qualitativement différent ? il fut répondu, lors d'un colloque de cybernétique en janvier 1951 que la qualité changeait la quantité. « Les machines sont fidèles, fut-il dit, à la manière d'une batance. Elles agissent toujours de cause à effet. Le cerveau humain, lui, sait faire souffrir autrui par esprit de rebellion ». Quelque soit l'avis exprimé, la construction des machines cybernétiques rend le cerveau humain plus conseient de ses propres opérations, opérations que les machines n'inventent pas, mais qu'elles reproduisent avec plus de sûreté et de célérité que le cerveau lui-même. Sur toute l'échelle de l'organisation d'un être vivant regnent des équilibres variés dont l'ensemble concourt à la bio-stabilité. Cette stabilisation du milieu intérieur cette fixité de ses caractères est la résultante de la stabilité de sa composition humorale ou organique ou da la stabilité des caractères physiques. Chacun de ces équilibres est régi par un centre nettement différencié des autres et bien localisé ; cette hiérarchisation des fonctions est la résultante de la faculté adaptative de l'organisme qui pose des problèmes nous incitant à une révision profonde de nos concepts biologiques.

C. — Données expérimentales.

Il n'est pas possible, dans le cadre restreint de cet article de faire une description substantielle des divers contrôles électrencéphalographiques qui ont été exercès La plupart ayant été effectués à titre officieux, il ne peut en être donné un compte rendu détaillé, comme nous le souhaiterions. Ces contrôles portaient sur la nature des phénomènes d'inhibition, de détente ou action d'arrèt de l'organisme. Disons donc qu'il y avait, dans tous les cas considérés, un parfait synchronisme entre l'action de décontraction, à la fois psychique et physiologique et le tracé de l'oscillographe cathodique par l'émission d'ondes de détente du rythme Alpha. Ces expériences postulent que la vie du corps dans son ensemble est une harmonie globale, et il suffit par exemple, de provoquer une légère variation de cette harmonie des actes moteurs d'interrompre son cours dans un côté du corps, pour voir apparaître, d'une manière subite, soit des mouvements de manège, soit des mouvements de rotation sur l'axe, phenomènes similaires, dont la cause unique est l'inégalite d'action des deux faces bilatérales qui se repartissent dans les régions motrices de l'axe spinal et la prépondérance de l'une d'elles. Déjà en octobre 1947, des demonstrations expérimentales avaient été effectuées, a propos de la Relaxation physiologique. Disons simplement que la perception d'euphorie qui suit la détente nous donne la mesure de la faculté d'auto-régulation, c'est-a dire de l'éviction de toute influence « incarcérante » et du retour à la normale des différentes constantes de l'individu. Cette technique s'apparente, dans une certaine mesure, dans les champs de son application, à l'antique aquponcture chinoise, à la différence cependant que nous obtenons une réponse directe et non pas une action brutale réflexogène.

Dans l'action bio-"cinétique de «virtualisation manifestee, il semble bien qu'une liaison nouvelle s'est établie entre un excitant, qui n'est en réalité qu'un très léger stimulus et une réaction qui, auparavant était complètement indifférente à ce dernier. Un mécanisme nerveux s'estdonc élaboré amenant la suppression des interferences nerveuses. Après la courte période d'inhibition, ils'en suit une hypertonie qui se traduit dans la conscience par un sentiment de bien être et de force. Le sujet eprouve alors un sentiment de légèreté qu'il traduit en disant qu'il ne sent plus son corps ni le sol sous ses pieds. Nous avons vu de volumineuses dames en pleine maturité taire spontanément les pointes, mouvement qui s'accompagne souvent de bras levés : tout le corps semble subir une aspiration par en haut. D'autres tournent lentement sur eux-mêmes. D'autres fléchissent aux genoux, effleurent le so de leurs doigts, mais toujours en souplesse.Gestes involontaires, bien entendu, résultant de sollicitations venues de l'intérieur du corps. Le patina pourrait résister: vu la détente croissante, il n'y songe pas. Ces gestes sont spontanés, et les patients les plus éreintess'y livrent avec une sorte de soulagement. Gestes agreables, d'une souplesse, d'une harmonie étonnantes, Rien n'est si surprenant que de voir un sujet avachi se mettre sur la pointe d'un pied. En même temps, il éprouve l'impression que des nœuds se dénouent à l'intérieur du corps, pour lui rendre un état de vie autonome et indifterentiée.

D'où viennent ces gestes? Soulignons que ce ne son!

nullement des gestes désordonnés, lesquels témoignent toujours d'un dérèglement interne. Ce sont des gestes harmonieux, qui témoignent qu'une synthèse profonde est en train de se retrouver. De plus, l'excitation des memes centres provoque le retour de gestes analogues, chez des sujets différents.

Q,ue signifient ces gestes? Que ta lente réduction d'un point d'hyperesthésie a, par cet intermédiaire, touché un organe interne qui s'est mis au travail (réaction des organes effecteurs végétatifs). Par conséquent l'ensemble du corps, réagit par des mouvements de l'intérieur, s'y adapte. Les gestes extérieurs expriment la façon dont l'organisme, à la fois se modifie tout entier sous la transformation d'un organe et s'harmonise avec cet organe qu'il cherche à intégrer dans une synthèse générale.

Qu'elle que soit la justesse de ces théories, on arrive en dernière analyse à cette conviction que la réalité n'est pas assez simple pour se plier à la rigidité des théories « que toute conception contient une part de vérité qu'il importe de ne pas méconnaître » et qu'il est essentiel, au premier chef, de prendre comme base de recherches l'expérimentation.

En matière de conclusion à la description que nous venons de faire de faits expérimentaux, et de quelques considérations à propos des réactions de la matière vivante, nous dirons que des données ultérieures, plus precises, apporteront des indications nouvelles capables d'aider à la compréhension du mécanisme régulateur des mutations énergétiques et des forces de l'électrotonus qui est le symbole de la matière vivante.

H. DarrigranD

Avis important

Nos lecteurs ont pu constater, à. plusieurs reprises, les efforts faits pour rendre les « Cahiers » de plus en plus copieux, attrayants et complets.

Nous avons donc le plaisir de les informer qu'une nouvelle et sensible amélioration va voir le jour dès le premier numéro de i953 (N° 13).

Dans le cadre de la rubrique « Métapsychique », un contrat de longue durée vient de nous assurer la permanence d'une sous-rubrique sur la « radiesthésie » avec le Colonel Le Gall, ancien élève de Polytechnique, comme directeur. Nos lecteurs y trouveront, non seulement l'expression des nouvelles tendances radiesthésiques, directement axées sur les problèmes métapsychiques, mais aussi les échos les plus précis sur les diverses recherches et vues de toutes les écoles.

Par ailleurs, un gros effort sera fait dans la rubrique « bibliographie » pour permettre à nos lecteurs d'être toujours parfaitement informés des différentes productions de l'édition relatives aux questions traitées dans les « Cahiers ».

Nous espérons que ces substantielles améliorations seront appréciées comme il convient par nos lecteurs. Nous avons, d'ailleurs, tout lieu de croire qu'elles ne constitueront qu'une nouvelle et rapide étape pour placer, selon nos vœux, les « Cahiers » au tout premier rang des revues s'intéressant à ces questions.

ÉSOTÉRISME ET TRADITION

sous la direction de J. RENARD

Parfums, Pierres et Métaux Magiques

par Jules BOUCHER (*)

(*) Ce chapitre est extrait d'un livre de Jules Boucher, « Manuaet de Magie pratique ». Réédité par DERVY, 18, rue du Vieux-Colombier. Paris. (450 frs).

Les parfums dits « magiques » et vendus sous ce nom ne le sont pas.

Ces parfums, dont on vante les propriétés génésiques et erotiques, sont dénués de toute force, de toute possibilité d'action réelle. Ce sont des fantaisies de parfumeur fabriquées, le plus souvent, avec des essences synthétiques. Ceux, ou plutôt celles, qui les emploient se donnent de copieuses migraines et c'est à peu près le seul résultat auquel elles parviennent.

Le meilleur parfum magique est le parfum naturel Ne sait-on pas que les femmes blondes, pures ou cendrées dégagent l'odeur de l'ambre, les châtaines également, et celles dont la peau est très blanche, l'odeur de violette douce. Les femmes brunes sentent le musc et l'ébène Les femmes rousses ont une odeur fauve.

Agnès Sorel sentait la violette ; Mme de Maintenoun le musc et Diane de Poitiers l'ambre.

Voici une recette « attractive » que les femmes pourront essayer :

Essence de girofle .......... 20 gr.

Essence de géranium ........ 10 gr.

Alcool à 95° ___............ 500 gr.

La solution ne sera peut-être pas très limpide, mais cela s'apas d'importance.

Ce mélange donne une odeur un peu piquante d'abord, mais elle disparaît ensuite.

On utilisera ce parfum sur les bras seulement. On evitera d'en imprégner les muqueuses car il est très irritant. Après s'être soigneusement lavé les brus on se les trottera, dans le même sens, avec la solution, de façon a bien la faire pénétrer dans la peau.

Ce qui précède est un hors-d'œuvre un peu en dehors de notre sujet.

Nous devons considérer les parfums uniquement au point de vue de leur utilisation en magie. Les plantes et les résine dont nous avons parlé au chapitre précédent sont les seuls parfums magiques qui nous intérassent.

On utilise rarement ces produits « purs ». L'encens purest utilisé pour les purifications et les consécrations. On doit les associer entre eux de façon à obtenir les meilleurs résultats en vue du but qu'on se propose. Or, quel est le rôle des fumigations ? Cornélius Agrippa, dans son livre III de la Philosophie Occulte nous dit :

" ...et vous fumigerez, et vous offrirez votre sacrifice, car Dieu prend en odeur très suave ce que fait pour lui un homme purifié et disposé, et reçoit conjointement avec l'encens, son oraison et son oblation qui montent alui, comme chante le psalmiste : Que mon oraison monte à vous, Seigneur, ainsi que l'encens qui brûle en votre présence. De plus, l'âme, qui est la fille et l'image de Dieu même, se délecte à ces parfums et à ces fumigations, les prenant par les mêmes narines par lesquelles elle est entrée elle-même dans l'homme corporel, et par lesquelles, selon le témoignage de Job, il sort quelquefois des esprits très vivaces qui ne peuvent être retenus dans le cœur de l'homme échauffé de bile ou de travail ; c'est pourquoi beaucoup estiment que l'odorsi est le plus plein de vie et le plus spirituel de tous les sens. De plus les fumées et l'onction des sacrifices penètrent tout et ouvrent les portes des éléments et des cieux, afin que l'homme puisse voir et connaître les secrets du Créateur, les choses du Ciel, comme son les anges et les esprits des cavernes et des abîmes, les fantasmes des lieux déserts, comment les faire venir paraître, comparaître et obéir ; elles apaisent encore les esprits et les attirent comme l'aimant attire le fer et les joignent avec les éléments, et font que les esprits prennent des corps, d'autant plus que le corps spirital s'en engrossit, car il vit des vapeurs, des fulmigations et des odeurs des libations ».

En effet, la fumée des fumigations est l'intermédiaire subtil entre le monde physique et le monde astral C'est dans la fumée que les apparitions peuvent se manifester. C'est dans la fumée que les « esprits » prennent corps.

Parfum pour l'Evocation des Salamandres :

Galbanum ............ 10

Stramoine ............ 10

Aloès ................. 5

Parfum pour l'Evocation des Sylphes .

Santal................. 10

Belladone ............ 10

Euphorbium .......... 5

Parfum pour l'Evocation des Ondines :

Benjoin Siam ........ 10

Verveine .............. 10

Succin ................ 5

Parfum pour l'Evocation des Gnomes :

Storax................ 10

Jusquiame ............ 10

Copal ................. 5

Si l'on ne peut composer ces formules par suite du manque de quelques produits, on s'en tiendra du moins au composant initial.

Pour peser les produits, il n'est pas besoin d'une tance coûteuse, un simple pèse-lettres peut suffire. La pesse ne demande pas une rigoureuse précision.

Parfum pour les opérations de voyance :

Encens ............... 20

Verveine............... 10

Stramoine ............. 5

Belladone ............. 5

Jusquiame ............ 5

Ce parfum donne d'excellents résultats. Toutefois il sera peut-être nécessaire de varier les proportions. Le magiste doit chercher la formule qui s'adapte le mieux a son tempérament. Parfum pour la méditation : Santal ................ 10 Benjoin Siam ......... 10 Encens................ 10 Parfum pour les opérations d'envoûtement Myrrhe ............ 20 Rue.................... 10 Galbanum ............ 5 Euphorbium .......... 5 Parfum pour grande opération : Belladone ............. 10 Jusquiame ............ 10 Stramoine ............ 10 Encens................ 5 Galbanum ............ 5

Asse fétide............ 5

Nous avons donné ces formules qui résultent de notre expérience personnelle, mais le magiste pourra les modifier à son gré. C'est en expérimentant qu'il reconnaîtra la meilleure formule qui lui convient. Les mélanges de résines et de plantes doivent être préparés d'avance et conservés dans de petits bocaux de verre. Ces bocaux pourront être bouchés simplement au liège. Les inscriptions sur les bocaux pourront être celles-ci : Evocation des Salamandres : Une flamme. Evocation des Sylphes : Un arbre.

Evocation des Ondins : Deux lignes ondulées (Verseau)

Evocation des Gnomes : Un diamant taillé.

Parfum de voyance : Un œil de face

Parfum pour envoûtement : Le corps humain.

Pour grande opération : Une épée.

Les dessins seront linéaires et stylisés. Ce sont de simples signes mnémotechniques.

Pour les parfums des Elémentals on pourra, si l'on veut, tracer les symboles des éléments :

Feu : Triangle pointe en haut.

Air : Triangle pointe en haut et barré d'un trait horizontal.

Eau : Triangle pointe en bas.

Terre : Triangle pointe en bas et barré d'un trait horizontal.

LES PIERRES

Nous reconnaissons la valeur magique des gemmes ou pierres précieuses, mais nous faisons toutes réserves quant à leur emploi. Il est, en effet, très difficile de définer quelles sont les pierres qui conviennent à chacun et les correspondances astrologiques sont incertaines.

Nous conseillons une extrême prudence au sujet des pierres. On n'est jamais certain de posséder une pierre absolument neuve. Et le pouvoir de cette pierre a pu être saturé, annihilé ou même inversé.

L'histoire tragique, souvent, de quelques pierres est ta pour nous inciter à prendre garde.

Qu'on ne se fie pas trop à la radiesthésie pour déceler la puissance des gemmes. Il y a loin de la bonne et vieille rhabdomance à la radiesthésie moderne. Toute ces ondes ces vibrations qu'on mesure nous paraissent un peu trop « scientifiques ».

Ajoutons que nous considérons les radiesthésistes de la même manière que les spirites ; les uns font tourner un pendule, les autres font tourner une table ; pour ceux-ci ce sont des « esprits » qui agissent, pour ceux là ce sont des « radiations ». Alors qu'il s'agit, en fait d'une même force occulte.

Les Pierres du Pectoral. — On trouve dans l'Exode la description du pectoral ou rational du Grand Pretre des hébreux. Ce même pectoral se retrouve antérieùrementchez les Egyptiens.

« Le pectoral sera carré, il aura les dimensions d'un empan. Il sera composé de quatre rangées de pierres :

Premier rang : Sardoine, topaze, émeraude. Second rang : Escarboucle, saphir, diamant.

Troisième rang : Opale, agate, améthyste. Quatrième rang : Chrysolithe, onyx, jaspe. Chacune de ces pierres correspondaient à l'une des douze tribus d'Israël.

Les pierres de l'Apocalypse : Les fondements de la muraille de la nouvelle Jérusalem sont ornés des pierres suivantes :

Jaspe, saphir, calcédoine, émeraude,, sardonyx, sardoine, chrysolithe, béryl, topaze, chrysoprase, hyacinthe et améthyste.

Les Pierres des Anges. — La théologie catholique partageles anges en trois hiérarchies, divisées en trois chœurs. A chacun de ces chœurs correspond une pierre :

Première hiérarchie :

Séraphins Chérubins Trônes

Saphir Emeraude Escarboucle

Deuxième hiérarchie :

Dominations

Puissances

Vertus

Béryl Onyx Ghrysolithe

Troisième hiérarchie :

Principautés

Archanges

Anges

Jaspe

Topaze

Sarde

Correspondance zodiacale des pierres. Voici les correspondances traditionnelles :

Belier Taureau Gemeaux Cancer Lion Vierge

Sardoine

Sarde

Topaze

Calcédoine

Jaspe

Emeraude

Balance

Scorpion

Sagittaire

Capricorne

Verseau

Poissons

Béryl

Améthyste

Hyacinthe

Chrysoprase

Cristal

Saphir

Correspondance planétaire des pierres.

Soleil Escarboucle Lune Saphir Mercure Cristal Jupiter Topaze Vénus Emeraude Saturne Grenat Mars Rubis

Nous ne pouvons ici décrire chaque pierre. Signalons qu'on distingue les pierres précieuses proprement dites et les pierres fines. Les premières sont le diamant, le rubis, l'émeraude, le saphir, la topaze, l'améthyste, le grenat, etc.. ; les secondes sont la calcédoine, la sardoine la cornaline, l'agate, l'opale, la turquoise, etc...

Couleurs des pierres :

Incolore : Diamant, cristal de roche. Rouge : Rubis, escarboucle. Vert : Emeraude, Chrysoprase. Bleu : Saphir, turquoise. Bleu vert : Aigue-marine. Jaune : Topaze. Jaune vert : Béryl. Violet : Améthyste.

Symbolisme et pouvoir (?) des pierres :

Agate : Modestie, félicité. Procure un bon accueil et fait remporter la victoire sur ses adversaires.

Aigue-marine : Science théologique.

Améthyste (voir plus loin).

Béryl : Science, humilité, héroïsme. Rend studieux, procure la sympathie, protège contre les ennemis fait gagner les procès. C'est la pierre prescrite pour rallumer le samedi saint le feu annuel. On en faisait des miroirs magiques (béryllistique).

Calcédoine : Charité, humilité. Préserve des dangers en voyage.

Chrysolithe : Sagesse. Préserve de la goutte. Chrysoprase : Ferveur, sagesse, vigilance.

Cornaline : Procure la chance, préserve des hémorragies. Cristal : Chasteté.

Diamant : Force et patience. Préserve des ennemis, écarte les dangers des femmes en couches. Emeraude (voir plus loin).

Escarboucle : Préserve des poisons et des vapeurs malsaines, Greanat : Charité, franchise. Préserve des dangers en voyage, donne la santé. Hyacinthe : Charité. Donne la stérilité, préserve de l'Hydropisie. Jaspe : Foi, éternité, hardiesse, pudeur. Préserve du venin et du poison. Pierre attribuée à Saint Pierre. Onyx : Grâce, candeur. Donne des songea effrayants, procure la tristesse. Opale : Pardon. Saphir : Espoir, contemplation, loyauté. Donne la chas teté et la chance. Pierre attribué; à Saint André et à Saint Paul. Sarde : Foi, martyre. Sardoine : Donne la chance. Sardonyx : Vie virginale. Topaze : Méditation, chasteté, amour pur. Procure la sympathie. Turquoise : Courage, espoir, joie.

Améthyste. — On confond souvent deux sortes d'améthystes : l'une dite orientale et l'autre occidentale. La première est un corindon ou oxyde d'alumine, la seconde est un quartz coloré en violet. C'est la seconde qui est l'améthyste véritable.

Nous avons trouvé, dans le midi de la France, un œuf d 'améthyste occidentale (quartz). C'était un rognon presquesphérique d'environ vingt centimètres de diamètre.

Cerognon agité indiquait la présence de « quelque chose « a l' intérieur. Ce «quelque chose» était simplement de l'eau ; ce que nous avons pu constater en faisant scier le rognon en deux parties. Les améthystes tonnaient une superbe cristallisation. Les cristaux partant de la gangue etaient d'abord noirs, ils passaient au blanc et ensuite au violet.

C'est une améthyste qui orne l'anneau des évêques. Cet anneau est porté à l'annulaire de la main droite (la main qui bénit) et non à la main gauche, comme celui des époux ordinaires. Cet anneau exprime l'union de l'évêque avec son église et la fidélité qu'il lui doit.

L'améthyste symbolise l'humilité, la modestie, la pudeur et l'amour divin.

L'améthyste était renommée contre l'ivresse. C'est de là que lui est venu son nom. En grec, amethustos signifis « qui n'est pas ivre ».

Emeraude (en latin smaragdics). — C'est une pierre verte, vert-clair, bleue quelquefois.

Rappelons que le Saint-Graal, le vase sacré qui contint le sang du Christ, a été, d'après la légende, taillé dans une emeraude tombée du front de Lucifer.

L'émeraude est attribuée à Saint-Jean et à Vénus. Elle symbolise la pureté, l'espoir et la fidélité.

On connaît aussi l'importance de la Table Smaragdina d'Hermès Trimégiste. Voici le texte de la « Table d'émeraude », à titre documentaire seulement, car nous n'entreprendrons pas ici l'analyse ésotèrique de cet arcane :

« Il est vrai, certain et très véritable que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut comme ce qui est en bas pour l'accomplissement des merveilles de la chose unique.

Et de même que toutes chosesse sont faites d'un seul par la médiation d'un seul : ainsi toutes 'choses sont nées de cette même unique chose, par adaptation.

Le soleil est son père ; la lune est sa mère ; le vent l'a porté dans son ventre ; la terre est sa nourrice.

C'est là le père de l'universel Telesme du monde entier

Sa puissance est entière quand elle s'est métamorphosee en terre.

Tu sépareras la terre du feu ; le subtil de l'épais, avec délicatesse et une extrême prudence.

Il monte de la terre au ciel derechef, il descend du ciel enterre, et il reçoit la force des choses d'en haut et d'en bas.

Ainsi tu auras la gloire de l'univers entier ; par là toute obscurité s'enfuiera de toi.

Là réside la force forte de toute force qui vaincra toute chose subtile et pénétrera toute chose solide.

Ainsi l'univers a été créé. De là proviendront des adaptations merveilleuses, dont le mode est ici.

C'est pourquoi je fus appelé Hermès le Trimégiste, possédant les trois parties de la philosophie de l'univers tout entier.

Ceque j'ai dit est complet sur le magistère du soleil ».

L'améthyste et l'ëmeraude sont les seules pierres précieuses qui puissent intéresser le magiste. Les vertus des pierres étaient traitées de fables jusqu'à cequ'on eut observé l'action très réelle de certains minéraux sur les somnambules. Les observations de ce. genre se multiplièrent et Kerner (en1846) dans « la Voyante de Prévorst » a consacré tout un chapitre sur l'action des minéraux suivant qu'ils ontpour constituants de la silice ou de l'alumine. On a constaté, et nous-mêmes en avons fait L'expérience, une action certaine de ces pierres. Nous ne citons qu'en passant l'action hypnotique des pierres sans nous étendre sur cette question qui sort de notre sujet. Les gemmes sont toutes composées, à l'exception du diamant et de la turquoise, de silice et d'alumine. Elles ont encore cela de commun que leurs gisements sont les mêmes, qu'elles se présentent toutes en cris-taux disséminés ou implantés dans les roches anciennes ; ou bien, en morceaux roulés, dans les alluvions superficielles qui proviennent de la destruction des roches primitives.

L'origine des pierres précieuses nous est encore inconnue. Jérôme Cardan nous dit qu'elles distillent dans les cavités des rochers et que l'or engendre le diamant, l'emeraude et l'opale ; l'argent le saphir ; le fer l'escarboucle, l'améthyste et le grenat.

Orphée, dans ses Lithica, dit à propos de la Sidérite (variété bleue de quartz) qu'en la tenant devant les yeux on se sent animé du souffle prophétique.

Certains commerçants vendent des pierres enchâssées, douées, disent-ils, de mystérieux pouvoirs. On se gardera bien d'ajouter foi à leurs boniments .

Phosphorescence des pierres. — On sait que les gemmes ne sont pas lumineuses dans l'obscurité, mais on peut leur donner artificiellement cette propriété au moyen dela bile de certains animaux marins.

Les biles sont mises à dessécher à l'ombre et ensuite on en fait une teinture dans laquelle on plonge les pierre chauffées.

La phosphorescence obtenue est due à l'oxydation des matières organiques et n'est pas durable : il faut renouvêler la teinture.

Pierre d'autel. — Nous ne quitterons pas le chapitre des pierres sans parler de la pierre qu'il faudra placer sur l'autel que nous décrirons plus loin.

Cette pierre sera de marbre vert. Si l'on ne trouve pas de marbre uni, on prendra un marbre veiné, de tel telle sorte que la couleur verte soit la plus visible.

Un marbrier pourra tailler et fournir ce marbre. Les dimensions seront de 40 centimètres de côté pour une pierre carrée et de 40 x 50 pour une pierre rectangulaire L'épaisseur sera d'au moins 2 centimètres.

Si l'on pouvait trouver de l'Ophite ou Serpentine cela vaudrait mieux encore.

C'est une substance d'un vert obscur, à texture compacte, tendre et douce au toucher, prenant un poli gras Elle présente presque toujours un mélange de taches ou de bandes vertes, les unes claires, les autres plus foncées, comme la peau des serpents, ce qui lui a valu le nom d'ophite ou serpentine. Elle est composée de silice, de magnésie et de fer.

Elle se présente souvent en veines, au milieu des calcaires et constitue par là ce qu'on nomme le marbre vert ou serpentineux.

Il existe une variété de serpentine, dite noble, qui est translucide, d'un vert de pistache et généralement d'une couleur uniforme.

L'Eglise chrétienne place une pierre sacrée sur son autel C'est sur cette pierre que le prêtre pose le calice et l'hostie. N'oublions pas que les prêtres catholiques font en disant la messe, une cérémonie magique.

LES METAUX

Les seuls métaux qui intéressent le magiste sont les métaux planétaires. Les symboles des métaux sont les mêmes que ceux des planètes auxquelles ils étaient dédiés lu les babyloniens. On sait que les métaux étaient supposée produits sous l'influence de ces planètes.

Soleil : Or.

Lune : Argent.

Mars : Fer.

Mercure : Mercure.

Jupiter : Etain.

Vénus : Cuivre.

Saturne : Plomb. Fidèle au programme que nous nous sommes tracé, nous donnerons d'abord les propriétés physiques de chaque métal, avant de parler de leur utilisation en magie. Or (en latin aurum). — Métal jaune rouge assez éclatant. Présentant la couleur verte à l'état de division Extrême. Inodore et insipide. A l'état fondu, l'or est vert. Onle trouve en pépites à l'état natif, eu paillettes ou melé à des minerais de cuivre et d'argent. L'or de la bijouterie est un alliage d'or, d'argent et de cuivre en diverses proportions. Argent(du grec argos, blanc). Métal d'un blanc tres pur. Plus élastique et plus sonore que l'or. Il présente lasingulière propriété d'absorber pendant sa fusion 22 fois son volume d'oxygène. Il est inaltérable à l'air, mais il peut former un sulfure avec l'acide sulfhydrique se trouvant accidentellement dans l'air. Fer. —. Métal gris bleuâtre. Il ne se trouve pas à l'état pur dans le commerce. Les fers commerciaux contiennent toujours un à quatre millièmes de carbone. On peut l'obtenir à l'état pur en faisant fondre de la limaille de feravec le quart de son poids d'oxyde de fer. Le fer pur se raye avec l'ongle ; il est flexible et non élastique. Il est doué d'une saveur et d'une odeur faible. Il ne s'altère pas dans l'air sec.

Mercure (vif argent, hydrargyre ou argent liquide). C'estun métal liquide à la température ordinaire. Il est blanc ne d'argent. Ses vapeurs sont toxiques à toutes les températures. Il s'amalgame avec l'or, le cuivre et l'étain.

il ne «mouille» pas les autres métaux. Il se solidifie à latempérature de — 40.

Etain (latin stannum). — Métal blanc d'argent. Ce métal dégage une odeur particulière par frottement. Il est moins mou que le plomb. Quand on plie une feuille d'étain on observe un craquement particulier appelé « ce de l'étain ».

Cuivre. — Métal d'un rouge éclatant doué d'une odeus et (l'une saveur particulière. Il forme avec l'acide carbenique de l'air du carbonate de cuivre ou vert-de-gris l'état pur il est très peu sonore.

Le cuivre jaune ou laiton est un alliage de cuivre et de zinc.

Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain.

L'airain des anciens était un alliage de cuivre et prebablement du bronze.

Plomb (latin plombum). — Métal blanc bleuâtre, dégagéant une odeur particulière par frottement. C'est un métal mou qui raye le papier en laissant une trace gris bleuâtre. Sa densité diminue par l'écrouissage au contraire des autres métaux.

Densité des métaux. — Poids d'un décimètre cube ou litre. En classant les métaux par ordre de densité nous obtenons l'échelle suivante :

Etain ............... 7 kg. 300

Fer ................. 7 kg. 800

Cuivre .............. 8 kg. 700

Argent .............. 10 kg. 500

Plomb .............. 11 kg. 350

Mercure ............ 13 kg. 600

Or .................. 19 kg. 400

Point de fusion des métaux. — Température à laquelle il faut porter les métaux pour obtenir leur fusion, Le point de fusion est indiqué en degrés centigrades :

Mercure .................. — 39°

Etain..................... 232°

Plomb ................... 327°

Argent.................... 960°

Or ........................ 1.075°

Cuivre ................... 1.085°

Fer ..................... 1.510°

Ténacité des métaux. — Poids sous lequel se rompt un fil de un millimètre carré de section:

Mercure................ liquide

Plomb .................. 2 kgs

Etain ................... 3 kgs

Or ..................... 27 kgs

Argent .................. 30 kgs

Cuivre.................. 41 kgs

Fer ..................... 64 kgs

Conductibilité des métaux. — Si nous classons les métaux sous le rapport de la conductibilité calorifique et electrique, en attribuant le chiffre 1.000 à l'or, on peut former l'échelle suivante :

Plomb ................... 179

Etain .................... 303

Fer ...................... 374

Cuivre ................... 890

Argent ................... 973

Or ....................... 1.000

I Les alchimistes classaient les métaux en métaux nobles, semi-parfaits et imparfaits.

Métaux nobles : or et argent.

Métaux semi-parfaits : étain, plomb et mercure. Métaux imparfaits : cuivre et fer. l'alchimie nous enseigne que les métaux sont composés de frois principes : le soufre, le mercure et le sel. Ces trois principes n'ont aucun rapport avec les corps désignés par ces noms.

Le soufre donne la coloration et la sonorité. Le mercure donne la malléabilité. Le sel est ce qui unit le soufre au mercure.

L'or possède un mercure et un soufre purs et fixes.

L' argent : un mercure pur et presque fixe et un soufre de même nature.

Le fer: mercure impur et fixe, soufre impur et non fixe.

L'étain : mercure pur et volatil, soufre de même qualité.

Le cuivre : mercure impur et instable, soufre de même.

Le plomb, mercure et soufre impurs et instables.

Le plomb. — Ce métal sera utilisé par le magiste pour la confection des pantacles. Nous expliquerons comment plus loin. On se procurera du plomb en saumons, c'est à-dire, tel qu'il provient de la fonte du minerai, si veut le couler, ou en feuilles ou planches si on veut seulement le découper. Ce métal est indispensable. -

Signes symboliques

L'étain. — Ce métal sert pour la protection des pantaclés sur parchemin. Il faut utiliser des feuilles de deux a trois dixièmes de millimètre d'épaisseur. Le prix de l'étain est assez élevé ; il atteint et dépasse quelquefois celui de l'argent.

l'or. — Son prix est prohibitif et par conséquent sous n'en ferons pas usage.

Certains auteurs ont recommandé de placer sur l'autel des cubes formés des sept métaux planétaires. Cette necessitë nous semble contestable. Personnellement nous sous en sommes très bien passé.

Le magiste notera que les seuls métaux qu'il puisse avoir à travailler sont le plomb et l'étein. Il utilise le fer pour l'épée, le cuivre pour la baguette, un métal quelconque pour le brûle-parfum. Il peut porter un anneau d'or orne d'une émeraude ou d'une améthyste.

Mais pour les opérations de voyance on pourra faire decouper des disques des différents métaux. Ces disques devront avoit huit centimètres de diamètre et être soigneusement polis avec des toiles émeri de plus en plus fines. On les entretiendra ensuite avec du blanc d'Espagne.

Pour le disque d'or on se contentera d'un disque dargent doré.

Les disques de plomb et d'étain pourront 6tre coulés.

Pour le fer et le cuivre une épaisseur de deux millimètres suffit.

Pour l'argent et l'argent doré, on réduira cette épaisseur a quelques dixièmes seulement et on fixera les disques sur une feuille de bois contreplaqué. Un tourneur sur bois fera facilement un cadre circulaire. L'emboîtement des disques devra être à frottement dur, car il ne faut ni clous, ni colle.

On pourra, si l'on veut et si l'on peut, faire couler un miroir en Electrum.

L'Electrum ou Asèm des anciens était un alliage d'or et d'argent, mais ce mot désigna également des alliages imitant l'or et l'argent.

L'EAU

Le magiste doit toujours avoir d



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